De nos jours, la cuisine ouverte sur le séjour est sans aucun doute la référence en termes de décoration intérieure. Elle est signe de praticité, de convivialité et de chaleur. Cependant, la création d’une cuisine ouverte est une étape cruciale, car elle exige l’ouverture d’un mur porteur. Cette dernière est un travail délicat à réaliser avec une grande attention. Cette opération de rénovations lourdes fait l’objet d’une étude préliminaire, d’une mise en œuvre et d’un suivi conçu par un professionnel. Mais, quels sont les différents travaux de maçonnerie pour ouvrir un mur et créer une cuisine ouverte ? Éléments de réponse.
Le traçage des linteaux
En fonction de la nature du mur porteur, ses faiblesses et les éléments qui se trouvent à côté, comme la cheminée, le BET informe le maçon de l’endroit précis pour percer le mur. Ainsi, le maçon respecte à la lettre cette information pour ouvrir le mur porteur et tracer les linteaux et les jambages. Puis, il perfore des trous à l’intérieur des langes, par le biais d’un perforateur. Enfin, pour finir cette première étape, l’artisan supprime l’enduit situé sur le mur porteur à ouvrir.
Pour faciliter la réalisation d’une telle opération, il est vivement conseillé de confier la rénovation de la cuisine à une entreprise de Construction : STM Construct et Gestion.
La pose des linteaux
Pour faire l’ouverture proprement dit le mur porteur, à l’aide d’une disqueuse dotée d’un disque à diamant, le maçon sectionne le mur sur quelques cm de profondeur, et ce, de tous les côtés du mur. Ensuite, l’artisan passe à la pose des linteaux, qui sont fixés au ciment dit « prompt ». En fonction de l’épaisseur du mur, l’artisan nécessite l’utilisation de plusieurs pièces de chêne. Pour éviter les mauvaises surprises, l’artisan perfore deux trous qui traversent le mur, en bas des linteaux. Pour soutenir les linteaux, le maçon passe 2 pièces de bois par ces trous perforés.
L’ouverture sous les linteaux
Arrivée à cette étape, la partie supérieure du mur est maintenant bien maintenue. Donc, il est maintenant temps de passer à l’étape suivante : l’ouverture sous les linteaux. Pour un mur avec une épaisseur de 60 cm, cette tâche est assez longue, car elle nécessite l’évacuation progressive des gravats. En revanche, pour un mur porteur en parpaings avec une épaisseur de 20 cm, la tâche est plus facile et rapide.
Les jambages
La dernière étape concerne les jambages. Pour rappel, les jambages se définissent comme des éléments ayant pour but de soutenir les linteaux. En fonction de la nature du mur percé, cette étape se réalise avec l’accord des résultats du BET. Si l’ouvrage est trop imposant, le BET conseille l’utilisation de deux poteaux raidisseurs pour ouvrir le mur porteur. À noter que les poteaux raidisseurs ont comme rôle d’éviter les déformations. Enfin, l’artisan passe aux finitions et bouche les manques en utilisant du ciment. Puis, après le séchage, il retire les étais ainsi que les pièces de bois qui ont assuré le maintien les linteaux pendant la réalisation des travaux.